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« Pour qui réfléchit, le comble du bonheur est d’avoir compris ce qui est compréhensible et de respecter ce qui ne l’est

« Pour qui réfléchit, le comble du bonheur est d’avoir compris ce qui est compréhensible et de respecter ce qui ne l’est pas » Goethe

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Poésie

 

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Percy Bysshe Shelley

Biographie de Percy Bysshe Shelley

Durant sa jeunesse, la faiblesse, la beauté et la sensibilité maladive de Percy Bysshe Shelley lui valent la moquerie de ses camarades. Pour se protéger, il se lance dans les études et plus particulièrement à cette époque dans des expériences scientifiques. Là encore, ses condisciples lui trouvent d'odieux surnoms : 'Shelley le Fou' et même 'Shelley l'Athée'. Il compose déjà quelques romans. Mais en 1811, un de ses écrits choque ses professeurs. La direction de l'Université d'Oxford lui demande de se justifier de son pamphlet 'The Necessity of Atheism'. Percy Bysshe refuse : il est renvoyé. Il s'installe alors à Londres où il s'amourache d'une jeune fille de seize ans qu'il emmène en Ecosse et qu'il épouse cette même année 1811. Dès lors, il se lance dans la politique. Ses écrits révolutionnaires l'obligent à errer au travers de la Grande-Bretagne pour éviter les fureurs gouvernementales. Puis ses frasques amoureuses le poussent dans la misère. C'est pourtant pendant cette période qu'il rédige son chef-d' oeuvre, 'The Revolt of Islam', en 1818. Il part alors en Italie, où il retrouve Lord Byron. Il y crée de nouvelles oeuvres et se lance dans la traduction : Platon, Goethe... L'été 1822, il se noie lors d'une traversée en mer de Leghorn à La Spezia. Il avait trente ans.
Détesté et célébré à son époque, Percy Bysshe Shelley est devenu l'idole des poètes des générations suivantes, considéré comme l'un des meilleurs poètes lyriques de la langue anglaise.

"Notre rire le plus sincère De souffrance est toujours chargé ; Nos chants les plus exquis Sont les plus désolés."

 

Le poète prophète, découvreur du monde

Rimbaud
Rimbaud

L’art de la poésie est aussi traditionnellement associé au « don de poésie », c’est à dire à une fonction quasi divine du poète inspiré, en relation avec les Muses et le sacré, à qui revient le rôle de décodeur de l’invisible. C’est la conception de l’Antiquité représentée par Platon qui fait dire à Socrate (dans Ion) à propos des poètes : « Ils parlent en effet, non en vertu d’un art, mais d’une puissance divine ». Au XVIe siècle, la Pléiade reprendra cette perspective et Ronsard écrira ces vers dans son Hymne de l'Automne : « M’inspirant dedans l’âme un don de poësie,/ Que Dieu n’a concédé qu’à l’esprit agité/ Des poignants aiguillons de sa Divinité./ Quand l’homme en est touché, il devient un prophète ») et c’est dans cette lignée que s’inscriront les poètes romantiques et après eux Baudelaire et les poètes symbolistes. Cette fonction particulière du poète trouvera un partisan exemplaire avec Arthur Rimbaud qui dans sa fameuse lettre à Paul Demeny demande au Poète de se faire « voyant par un long, immense et raisonné dérèglement de tous les sens » et d’être « vraiment voleur de feu », et de trouver « du nouveau, - idées et formes », en évoquant ailleurs « l’alchimie du verbe » qui doit être l’instrument du poète-découvreur.

Après la Première guerre mondiale et après Apollinaire, défenseur lui aussi de « L’esprit nouveau », les surréalistes, héritiers de cet enthousiasme rimbaldien, confieront à l’image poétique le soin de dépasser le réel et d’ouvrir des « champs magnétiques » novateurs mettant au jour l’inconscient, ce que formulera Louis Aragon dans Le Paysan de Paris en parlant de « l’emploi déréglé et passionnel du stupéfiant image ».

Dans les années 50-70, revenant sur cette systématisation de l’image, les poètes s’orienteront davantage vers une poésie-célébration, un chant du monde orphique ou vers une poésie lyrique, chant de l’âme qui fait entendre la voix personnelle des poètes comme celle de Jules Supervielle, René Char ou Yves Bonnefoy.

On peut rattacher à cette veine ce qui est parfois appelé « poésie psychédélique » et qui s’associe à une certaine expression musicale dont l’un des exemples emblématiques serait Jim Morrison aux États-Unis.

 

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